Le club breton a récemment traversé une période de turbulences, marquée par des révélations médiatiques qui ont profondément secoué son organisation interne. L’éditorialiste n’hésite pas à affirmer l’impact déterminant de l’émission « L’After » dans la gestion de cette crise. « Il ne faut pas être faux modestes. On a sauvé Rennes. L’After a sauvé Rennes, je l’affirme. Toutes nos révélations ont sauvé Rennes et je pense même qu’à Rennes ils le savent. »
Les informations divulguées ont, selon lui, obligé l’ensemble des acteurs du club à un examen de conscience inédit. « Les révélations sur tout ce qui s’est passé a forcé tout le monde à se regarder dans un miroir et à faire le bilan et son autocritique. » Cette exposition médiatique a mis en lumière des dysfonctionnements internes, incitant le propriétaire à envisager des mesures radicales.
Crise interne et pression sur la direction du club
L’éditorialiste poursuit en expliquant que la pression médiatique a conduit le propriétaire à envisager des changements majeurs. « Ca a mis un gros coup de projecteurs sur le club. Je pense que le propriétaire en a eu marre, a d’abord voulu virer tout le monde, dans un premier temps le coach puisque c’est la solution de facilité, puis le reste. Puis il a dit : vous allez vous démerder pour vous entendre et continuer ensemble », précise-t-il.
La direction a été contrainte de réagir publiquement. « Pouille n’avait jamais parlé pour soutenir son coach. Il a été obligé de le faire. Les joueurs ont été mis face à leurs responsabilités. » Cette prise de parole inédite a marqué un tournant dans la gestion de la crise, forçant chaque acteur à assumer son rôle.
Impact des révélations sur les joueurs et l’encadrement
Les joueurs, directement visés par les révélations, ont dû affronter une remise en question de leur professionnalisme. « Je pense que certains n’ont pas du tout aimé nos révélations et se sont dits que ce n’est pas propre de balancer sur un coach et de ne pas faire son taff comme il faut, on est quand même des professionnels avec de gros salaires. »
L’éventualité d’un départ du coach aurait, selon l’éditorialiste, accentué la pression sur l’effectif vis-à-vis des supporters. « De toute façon, je pense que si Beye avait sauté, ça leur mettait une énorme pression vis-à-vis des supporters. »
Les révélations, catalyseur de changement à Rennes
En conclusion, l’éditorialiste insiste sur l’effet bénéfique de cette transparence médiatique pour le club. « Je pense sincèrement que nos révélations ont fait beaucoup de bien à Rennes », conclut Riolo. Le rôle des médias dans la gestion de crise au sein des clubs professionnels se trouve ainsi réaffirmé.
