Botafogo : Au Brésil, John Textor ne digère toujours pas le titre de Palmeiras

Botafogo : Au Brésil, John Textor ne digère toujours pas le titre de Palmeiras

John Textor, le propriétaire américain du club de Botafogo, n’arrive pas à se faire à l’idée que Palmeiras ait pu être sacré champion avec une telle avance. Pour lui, « Palmeiras a profité de la protection de l’arbitrage ».

Cette accusation intervient après avoir ouvertement parlé de « corruption » suite à une défaite de son équipe contre Palmeiras il y a plus d’un mois.

Un mois après cet épisode, le sentiment d’injustice est toujours aussi vivace chez Textor. Lors de cette rencontre, Botafogo avait perdu 3-4 malgré une avance de deux buts, un match qui avait aussi été marqué par l’expulsion d’Adryelson, défenseur de Botafogo. Textor avait alors exprimé sa colère, évoquant un « vol » et de la « corruption » au sein de l’arbitrage.

Peu avant la fin du championnat, Textor avait soumis une étude au tribunal supérieur de justice sportive brésilien (STJD), affirmant que Botafogo aurait dû finir avec 21 points de plus que Palmeiras. Cet argument a été rejeté par Leila Pereira, présidente de Palmeiras, qui a qualifié Textor de « déséquilibré ».

Malgré ces tensions, Textor prétend rechercher l’équilibre pour le bien de tous les clubs brésiliens. Sur son site internet, repris par Ge Globo, il souligne que Palmeiras a bénéficié d’un avantage numérique dans 11 matchs sur la saison, alors que la moyenne pour les autres équipes était de 3. Il insiste sur le fait que trois cartons rouges non donnés à Palmeiras ont été ignorés par les statistiques, mais sont documentés et en possession du STJD.

En conclusion de ses propos, John Textor a tout de même adressé ses félicitations à Leila Pereira pour le titre de champion du Brésil remporté par Palmeiras en 2023, laissant planer le doute sur la sincérité de ses paroles. Il semble que la pilule soit encore loin d’être avalée pour l’homme d’affaires américain.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer