Bien que l’Olympique Lyonnais (OL) traverse une période sportivement difficile, le club respire enfin du point de vue économique. Dans un communiqué publié ce jeudi, OL Groupe a fait part d’une bonne nouvelle : la finalisation du refinancement de la majeure partie de sa dette, pour un montant total de 385 millions d’euros.
Cette opération financière a été mise en œuvre en raison de l’approche de l’échéance de plusieurs dettes en 2024. Après une longue période d’étude, l’OL a choisi une méthode avant-gardiste pour le football français : la création d’un fonds commun de titrisation. Ce mécanisme a permis de convertir 80 % de la dette en titres financiers, qui seront par la suite négociés principalement avec des investisseurs qualifiés aux États-Unis.
Le fonds levé, qui sera amortissable sur une durée de vingt ans, se réalise hors marché boursier et bénéficie d’un taux d’intérêt annuel avantageux de 5,83 %. Parallèlement, une autre levée de fonds a été effectuée pour une somme de 65 millions d’euros, avec une maturité de cinq ans (jusqu’en 2028). Cette somme a été obtenue auprès de banques étrangères, dont Goldman Sachs, et se compose d’un prêt à terme à taux variable ainsi que d’un prêt renouvelable, répartis à parts égales.
Grâce à ce refinancement global, l’Olympique Lyonnais peut désormais souffler. L’opération permet en effet de rembourser la dette existante liée au Groupama Stadium, incluant notamment les Prêts garantis par l’État (PGE) contractés durant la crise du COVID-19. De plus, elle assure le paiement d’autres dettes à long terme, y compris celles contractées auprès d’entités privées.
Enfin, cette démarche financière réussie est une validation pour John Textor et l’équipe dirigeante de l’OL. Elle concrétise le plan présenté devant la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG), l’organisme qui a autorisé le club à procéder à des recrutements cet hiver.
