Coupe du monde des clubs : Arsène Wenger défend la nouvelle formule de la compétition

Coupe du monde des clubs : Arsène Wenger défend la nouvelle formule de la compétition

Lorsque Arsène Wenger dirigeait Arsenal de 1996 à 2018, il exprimait souvent son mécontentement face à la densité des calendriers de football et à la nécessité récurrente de laisser partir ses joueurs en sélection nationale.

Depuis 2019, en tant que directeur du développement du football mondial à la FIFA, il a une perspective renouvelée sur cette question. En effet, il appuie fortement la  Coupe du monde des clubs, qui verra le jour en 2025 aux États-Unis avec 32 équipes participantes.

« L’impact positif que cela aura sur les clubs sera énorme, car les clubs du monde entier disposeront de plus de ressources pour se développer et être compétitifs. En Europe, nous avons de la chance, mais il est important que le football devienne vraiment mondial et que les autres clubs aient aussi la chance et la possibilité de progresser, c’est ça le véritable objectif, » a déclaré Wenger dans un communiqué diffusé par la FIFA.

Cette nouvelle compétition donnera plus d’opportunités aux joueurs du monde entier de jouer et de se confronter au plus haut niveau. Wenger pense que cela répondra aux attentes des supporters qui souhaitent voir leur club briller sur la scène internationale : « Je pense que les supporters de football attendent énormément de leurs clubs qu’ils soient compétitifs sur la scène internationale. »

Face aux critiques éventuelles concernant la surcharge des matchs pour les joueurs des grands clubs, l’ex-manager d’Arsenal rétorque que la Coupe du monde des clubs est un tournoi quadriennal et que le repos des joueurs sera pris en compte.

« C’est vrai que le calendrier du football est chargé, la Coupe du monde des clubs est une compétition qui aura lieu tous les quatre ans et, évidemment, la période de repos pendant et après la compétition doit être respectée (…) Le bien-être des joueurs s’est également considérablement amélioré au cours des vingt dernières années, » souligne Wenger.

Il met en avant les progrès en matière de prévention des blessures, de récupération, de nutrition et de technologie médicale qui ont amélioré le bien-être des joueurs. « Ça n’a rien à voir avec ce qu’il se faisait auparavant. » L’adoption du VAR contribue également à la protection des joueurs en permettant de sanctionner plus efficacement les fautes dangereuses.

Pour conclure, Wenger met en lumière la longévité des carrières des footballeurs d’aujourd’hui : « Nous voyons des joueurs recevoir des récompenses mondiales, comme Messi, Ronaldo, Benzema, et tous sont âgés de plus de 35 ans. Et il n’est pas rare de voir des carrières internationales durer plus de vingt ans. Il n’y a pas si longtemps, ce n’était simplement pas possible. » Cela témoigne, selon lui, des avancées significatives dans la gestion de la carrière des sportifs de haut niveau.

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