Après la défaite du LOSC face à Strasbourg (1-2), le président Olivier Létang a exprimé sa déception face aux médias. Aucun joueur de l’équipe n’a pris la peine de s’arrêter pour commenter le match, laissant à Létang le soin de communiquer son mécontentement. « Je vais passer des vacances pourries. Je suis très, très, très, très déçu », a-t-il affirmé, critiquant fortement l’attitude de son équipe durant le match.
Malgré une performance solide contre le PSG dimanche dernier (1-1), les Lillois ont montré un visage décevant lors de leur dernière rencontre. Létang s’est exprimé sur la consistance de l’équipe :
« On peut perdre des matches, rater des passes ou des contrôles mais on n’a pas le droit d’avoir l’attitude qu’on a eue aujourd’hui », insistant sur le fait que l’attitude des joueurs ne reflétait pas ce que le club attendait d’eux.
Le président a également mis en avant le manque d’ambition de son équipe, en contraste avec les aspirations du club. « Avec Paulo (Fonseca), on a un niveau d’ambition et les joueurs n’ont pas été au niveau d’ambition qui est le nôtre », a-t-il déclaré, rappelant les attentes élevées qui pèsent sur les épaules des joueurs.
Létang a souligné l’importance de la régularité et de l’attitude dans la réussite du club. Il a fait référence à des matches antérieurs pour illustrer son propos :
« J’avais dit après le match à Lens (1-1, le 8 octobre) que notre parcours allait dépendre de nos séries et de nos attitudes ». Il a clairement indiqué que les prestations lors du match contre Clermont et celui contre Strasbourg n’étaient pas acceptables.
Le président du LOSC espère un changement d’attitude de la part de ses joueurs. Il a insisté sur la nécessité de se remettre en question : « Si l’on veut prétendre à quelque chose dans ce Championnat, il va falloir que les joueurs se posent les bonnes questions pendant les vacances ».
Pour conclure, Létang a exprimé sa frustration et a prévenu ses joueurs que l’humilité était essentielle pour gagner. Il a partagé son intuition concernant l’issue du match dès la mi-temps : « À la mi-temps, je savais qu’on allait perdre ce match… Je suis très, très, très énervé ».