La rencontre entre l’Olympique Lyonnais et l’OGC Nice a suscité de vives réactions à la suite d’un incident survenu peu après le début de la deuxième période. À la 48e minute, alors que le score était de 3-1 en faveur de Lyon, un accrochage entre le défenseur croate Duje Caleta-Car et l’attaquant Evann Guessand a retenu l’attention.
Caleta-Car a été aperçu en train de ceinturer Guessand, provoquant sa chute dans la surface de réparation. Malgré l’utilisation de la vidéo, l’arbitre Bastien Dechepy a décidé de ne pas accorder de penalty, une décision qui a surpris de nombreux observateurs, y compris la Direction de l’Arbitrage.
L’instance a réexaminé l’incident et estime qu’un penalty aurait dû être accordé. Selon leur analyse, “les images montrent que le défenseur retient l’attaquant, avec un ceinturage clair d’un bras, puis des deux, et un désintérêt pour le ballon.” Cette déclaration souligne l’importance du geste dans l’interprétation des règles.
La Direction de l’Arbitrage a également noté que l’intervention de Caleta-Car a empêché Guessand de continuer son action, ce qui constitue une faute selon la Loi 12 du règlement. Ils ont ajouté qu’un avertissement pour comportement antisportif aurait été justifié.
Cet incident a relancé le débat sur l’utilisation de la vidéo dans le football et la cohérence des décisions arbitrales. Le fait que la Direction de l’Arbitrage ait publiquement exprimé son désaccord avec la décision prise sur le terrain souligne l’importance des discussions entourant l’arbitrage.
Les supporters des deux équipes ont réagi de manière contrastée, certains estimant que l’arbitre avait raison de ne pas siffler, tandis que d’autres partageaient l’avis de la Direction de l’Arbitrage. Cette divergence montre la complexité des décisions prises en temps réel sur le terrain.
